C’est l’événement incontournable pour les passionnés de synthétiseurs : le SynthFest France. Pour cette 11e année, c’est l’Odyssée d’Orvault qui a accueilli des centaines de mélomanes, amateurs et bidouilleurs de musiques électroniques. Un événement que la Sacem soutient depuis quelques années, preuve de son ancrage au service du développement de toutes les esthétiques musicales.

“Chaque année, ils sont un peu plus nombreux.” Et ça, Olivier Delevingne en est fier. De son amour pour les synthétiseurs, cet auteur, compositeur et producteur en a écrit un livre Création musicale et technologique, du chaman au slasheur, disponible aux éditions universitaires de Dijon.
Comme lui, les amateurs qui adorent jouer et bidouiller des synthés (instrument de musiques électroniques capable de créer et de moduler des sons) trouvent leur bonheur au SynthFest France depuis 11 ans. Car c’est ici que l’on trouve les derniers modèles ou les plus anciens et prestigieux. Ici, également, que l’on discute entourés de professionnels du secteur, de musiciens, compositeurs et producteurs.
Un endroit chaleureux et atypique, “où il y a plus de 60 exposants qui vont du gars qui fabrique des synthés dans des cartons à chaussures jusqu’à la présentation des grandes nouveautés du secteur”, indique Olivier Delevingne. Un véritable rendez-vous international pour les compositeurs de musiques électroniques, que la Sacem est fière de soutenir. Rappelant les bénéfices vertueux de la collecte des droits d’auteur pour toute l’industrie de la musique, le compositeur indique : "j’essaye aussi de montrer que pour réussir à vivre de son métier, il faut mettre en place tous les moyens possibles et notamment les droits d’auteur". Cette année d’ailleurs, il avait prévu de nombreux rendez-vous sur le salon.
S’adresser à toutes les esthétiques
C’est notamment pour ça que Bruno Rats, directeur territorial Loire Océan à la Sacem était venu pour accompagner localement cette initiative : “c’est très important pour la Sacem car les musiques électroniques et avec elle, les amateurs de synthétiseurs appartiennent à un public d’avertis, de personnes qui sont dans la création, l’arrangement et l’adaptation d’œuvres”, souligne-t-il. Autant de passionnés qui travaillent énormément sur la création mais n’ont pas toujours une vision sur ce que la Sacem peut leur apporter : “quelqu’un a été surpris lorsqu’il a vu que ça lui avait pris dix minutes pour enregistrer l’une de ses œuvres à la Sacem !”, s’amuse Olivier Delevingne.
Ainsi, grâce à un stand partagé avec l’Unac (l’Union nationale des auteurs et compositeurs) et aux différentes prises de paroles lors des « TALKS » animés par Vanessa Bertran, représentant le Conseil d’administration de la Sacem, la découverte de l’offre Sacem (Sacem Plus, Sacem Connect...) a connu “un véritable engouement cette année", se réjouit Bruno Rats. Nombreux étaient les artistes et mélomanes à s’être rendus au SynthFest France, de DeLaurentis, compositrice récompensée, pour l’occasion par un Grand prix de l’Unac, en passant par Arnold Turboust de retour sur les terres bretonnes, jusqu’à Wally Badarou, arrangeur, producteur et pionnier du synthétiseur.
Petite cerise sur le gâteau pour cette 11e édition, l’organisation d’une visite VIP, pilotée par Olivier Delevingne pour faire découvrir "en 30 mn chrono ou presque" l’essentiel du salon à quelques clients ou créateurs invités. Une autre façon de découvrir un secteur dynamique qui pèsent 17% dans le secteur de la musique (410 millions d’euros).
Publié le 05 juin 2024