Boris Vedel, producteur exécutif : “RTL2 Essonne en Scène est un festival de copains, grand public et intergénérationnel”

30-31 août 2024

Boris Vedel, le patron du Printemps de Bourges Crédit Mutuel et producteur exécutif de RTL2 Essonne en Scène (30 et 31 août) nous parle de l’ADN d’un événement qui fête la fin de « l’été en pente douce » dans un cadre bucolique et familial.

Nouveau venu dans le paysage francilien des musiques actuelles, RTL2 Essonne en Scène essaime depuis 2019 « le son pop-rock » en réunissant au cours du dernier week-end des vacances (30 et 31 août) la fine fleur des artistes francophones, au cœur du Domaine départemental de Chamarande. Le producteur exécutif du festival, Boris Vedel, affirme l’ambition d’un événement qui assume sa vocation grand public tout en mutualisant différents labels pour favoriser l’émergence.

 

Comment est né le festival ?  

Le projet du département de l’Essonne était de faire rayonner le territoire en lançant un événement autour des musiques actuelles. Les Rolling Stones avaient étudié la possibilité de venir jouer dans le domaine départemental de Chamarande. Comme cela n’a pu se faire, le département a contacté Morgane, l’opérateur en charge du Printemps de Bourges et des Francofolies de la Rochelle, pour réfléchir à un festival dont la première édition a eu lieu en 2019. On retrouve donc un peu de l’ADN artistique de ces deux festivals dans Essonne en Scène, mais aussi de celui de RTL2 qui nous a rejoints il y a deux ans.  

Parlez-nous du site du festival... 

Bien connu des Essonniens, le parc de Chamarande est un écrin pour son château XVIIe siècle et comprend une centaine d’hectares de jardin labellisé remarquable. Ce domaine est un lieu de création d’art contemporain accueillant notamment une collection permanente d’œuvres monumentales dans ses espaces naturels. On pense au film culte Et au milieu coule une rivière, un décor naturel préservé, si calme, si beau, à deux pas de la ville ! Ce qu’on propose c’est donc une journée au parc avec Mika et Etienne Daho.

Avez-vous des concurrents sur le territoire ?

Pas vraiment. Les places sont rares pour les nouveaux venus. On a donc cherché à se démarquer des gros festivals aux esthétiques tranchées comme Rock en Seine, We Love Green et Lollapalooza en proposant une ambiance et un rythme plus doux. L’idée n’est pas de proposer des concerts non-stop mais de profiter de ce moment d’été en pente douce, avec une scène unique devant laquelle sont réunies 10 à 15 000 personnes par soir. Une jauge à taille humaine permettant de profiter de l’espace pour se balader avec ses enfants. C’est donc un festival de copains, grand public et intergénérationnel.

Comment la Sacem vous accompagne-t-elle ?  

La Sacem fait partie des acteurs structurants dans l’écosystème des musiques actuelles, notamment en ce qui concerne les festivals misant sur l’émergence. Son aide permet d'enrichir la programmation avec la venue de jeunes talents. Cette année, trois artistes ont émergé grâce au tissu des salles de musiques actuelles de l’Essonne : Belle Vedhere, Vertiges et Blanche Ether. Quant à Nochka, elle est passée par le chantier des Francofolies, tout comme Clara Ysé qui est d'ailleures l'une des révélations Pop-Rock RTL2 de l'année. Nous nous appuyons sur ces différents labels pour présenter des artistes encore émergents à notre public aux côtés de nos têtes d’affiche, elles-mêmes assez peu visibles sur les festivals franciliens comme Kyo, Hoshi ou Matmatah.

Publié le 17 juillet 2024