L’Atlantique Jazz Festival, une scène musicale nomade réjouissante

Décembre 2024

De la Bretagne aux scènes musicales du monde, il n’y a qu’un pas. Événement historique monté par l’association Penn Ar Jazz, l’Atlantique Jazz Festival est depuis 21 ans un rendez-vous enthousiasmant et précieux pour les scènes jazz de tous les territoires.

“Ainsi soit Brasil Agora”, c’est à dire “Brésil maintenant”. De Brest au Brésil, le voyage est court, sans escales et musical. Du 6 au 22 octobre dernier, pour sa 21ème édition, l’Atlantique Jazz Festival célébrait le pays, après trois années d’étroites collaborations, en dévoilant la foisonnante scène jazz qui y existe. Un travail quotidien, au long cours, emmené par l’association brestoise Penn Ar Jazz. Cette dernière porte en elle Plages Magnétiques, une réjouissante “scène nomade” - entendez : une musique itinérante, cinquante concerts par an et ce festival, qui parcourt la région Bretagne avant de poser ses valises à Brest pour sa dernière semaine.

Plages Magnétiques propose donc des concerts un peu partout à Brest, mais aussi dans les salles aux alentours : au Vauban, à la Carène et à plein d’autres. L’ambition ? Tisser des liens. “Le jazz fait partie de l’histoire de Brest et de la Bretagne de manière générale, rappelle Damien Debard, chargé de la coordination de tous ces événements. L’association Penn Ar Jazz est présente depuis les années 90, ce sont les premiers à avoir eu une vraie ambition pour les musiques jazz et improvisées sur le territoire. Depuis, cela a créé des habitudes auprès des habitants”.

Un travail quotidien de médiation et de création

Des Bretons nombreux aujourd’hui à venir enchanter leurs oreilles. “Nous avons la chance d’avoir un public qui s'enthousiasme de tout. Cette année, nous avons par exemple eu un concert de Kenya 20hZ, une artiste de musiques électroniques de São Paulo avec la saxophoniste Morgane Carnet. Le public était au rendez-vous et pour nous, c’était la preuve que nous avons une programmation musicalement et esthétiquement diversifiée”, s’émeut-il. Un public qui va “de l’amateur de jazz historique aux fans de musiques improvisées, jusqu’aux étudiants de l’université de Bretagne. Nous sommes heureux de pouvoir attirer beaucoup de gens différents”, souligne-t-il.

Faire vivre le jazz et les musiques improvisées, en Bretagne et au-delà, demande aussi tout un travail de médiation et de création: Plages Magnétiques, ce sont également des actions culturelles qui vont des spectacles en école jusqu’à des master classes auprès d’élèves du Conservatoire; des concerts en prison aux maisons de quartiers, comme dans les hôpitaux.

Autant d’actions indispensables, de concerts mémorables, que la Sacem est heureuse de contribuer à faire rayonner.  

Publié le 10 décembre 2024