Depuis 53 ans, le festival Interceltique de Lorient réunit toutes les cultures celtiques et toutes les générations. Malgré la tenue des Jeux de Paris 2024 cet été, l’événement a accueilli près de 650 000 visiteurs en sept jours, venus profiter de cette culture traditionnelle et vivante, que la Sacem est heureuse de soutenir.
« On sait qui l’on est quand on sait d’où viennent nos racines ». Cette phrase de Jean-Philippe Mauras, le directeur du festival Interceltique de Lorient, ne pourrait pas être plus à propos.
Depuis 53 ans, cet événement totalement à part dans les grandes manifestations culturelles françaises est une fête grandissime et terriblement conviviale attendue tous les ans par plus de 900 000 visiteurs.
Tous viennent chercher la crème des musiques celtiques et surtout, une ambiance à vivre en famille. Car le Festival Interceltique de Lorient, ce sont dix jours et dix nuits (seulement sept cet été en raison des Jeux de Paris 2024) où se mêlent la danse, la musique et plein d’autres formes d’art… et toutes les générations : « nous en sommes à quatre générations de festivaliers. Et tout ce qui se fait musicalement ou même dans le secteur de l’art vivant du côté des musiques celtiques a bien entendu évolué depuis vingt ans. C’est ce qui est génial », clame aussi le directeur.
Pour preuve, le festival célébrait cette année la jeunesse, des groupes qui feront la musique celtique de demain, venus de France, d’Australie, du Pays de Galles ou des États-Unis. En tout, cet événement que l’on appelle aussi « la Grande Parade des Nations Celtes » réunit plus de 5000 artistes, de toutes les musiques celtiques du monde, en faisant honneur aussi bien aux festoù-noz, qu’aux cornemuses, accordéons, harpes celtiques et gaita. Véritable laboratoire culturel, le FIL, comme on l’appelle, est cette vitrine qui s’ouvre sur le monde, « dans l’expression même du cosmopolitisme celtique qu’il propose », rappelle l’événement.
Une culture celtique vivante et actuelle
Car le festival Interceltique de Lorient, c’est un événement de culture « vivante », bien loin d’être une culture « qui se radicalise et se replie sur elle-même » tant les musiques celtiques et traditionnelles touchent aussi à toutes les autres formes d’art et d’esthétiques.
Aussi, elle est un formidable moyen de s’ouvrir aux autres, venus du monde entier : « venir au festival Interceltique de Lorient, c’est se sentir citoyen du monde. Savoir, pour certains, que l’on vient de cette culture, que ses grands-parents peuvent en avoir été imprégnés, mais aller constamment vers le voyage », rappelle Jean-Philippe Mauras, à peine remis des dernières célébrations.
Et ça, c’est aussi grâce à la Sacem qui, par son action culturelle, soutient le festival depuis longtemps. « C’est tout le sens de la Sacem aussi. Favoriser la diffusion des projets culturels et artistiques. Sans artiste, nous ne faisons pas grand-chose, sans les festivals, les artistes ne peuvent pas jouer. C’est un cercle vertueux », insiste Jean-Philippe Mauras. Un festival vertueux, donc, qui a déjà lancé son compte à rebours pour la prochaine édition qui se tiendra du 1er au 10 août 2025.
Publié le 26 septembre 2024