Paris Electronic Week : le rendez-vous pro des musiques électroniques s'implante à la cité fertile à Pantin

27 - 29 septembre 2024

La convention professionnelle dédiée aux musiques électroniques a débarqué à La Cité Fertile, à Pantin, du 27 au 29 septembre. Nouveau format, nouveau décor… Technopol, l’association organisatrice de l’événement, vous dit tout.

Depuis douze ans, c’est le rendez-vous annuel des acteurs des musiques électroniques en France. La Paris Electronic Week (PEW) débarque du 27 au 29 septembre dans un nouveau décor : La Cité Fertile, tiers-lieu écoresponsable installé dans une ancienne gare SNCF à Pantin (Seine-Saint-Denis). Au programme, masterclasses, workshops, conférences et concerts. 

Partenaire de la PEW depuis 2018, la Sacem soutient ce festival où se rencontrent artistes et professionnels, dans sa volonté de fédérer et structurer les projets des acteurs de la filière. Elle intervient régulièrement sur ces sujets communs aux côtés de Technopol, association organisatrice de la PEW promouvant les cultures et musiques électroniques sur tout le territoire.

©DisobeyArt

Thomas Boyer, administrateur et responsable de production de l’événement, dévoile quelques-unes des nouveautés de cette édition.

Que représente la Paris Electronic Week ?

C’est la convention professionnelle dédiée aux musiques électroniques en France, le rendez-vous annuel des acteurs des musiques électroniques. Un temps de rencontres et d’échanges autour de conférences aux panels nationaux et internationaux, avec également une offre de formations permettant de répondre aux importants besoins de la filière en matière de professionnalisation.

Quels types de publics cet événement attire-t-il ?

On s’adresse à tous types de personnes impliquées de près ou de loin dans les musiques électroniques : artistes, programmateurs, labels, collectifs, ingénieurs son et lumières, chargés de production… L’événement est bien sûr ouvert aux amateurs de musiques électroniques.

Quelles sont les nouveautés de cette édition ?

Nous nous implantons dans un nouveau lieu, la Cité Fertile, et testons un format week-end. Cela devrait permettre à de jeunes professionnels de nous rejoindre plus facilement. On teste aussi des propositions et activités plus ludiques (le yoga sur de la musique ambiant…).
Côté programmation musicale, on lance un open-air dans lequel seront réunis quatorze collectifs représentant la diversité des scènes françaises régionales. Ils se produiront au long de quatorze B2B (“back to back” ou performance en ping-pong – NDLR) exclusifs. Nous organisons également l’Electronic Market, une sélection de labels avec qui nous souhaitons travailler, qui mettront en valeur leurs sorties et leur merchandising.

Quels sont les enjeux actuels auxquels la Paris Electronic Week tentera d’apporter des solutions ?

Ils sont nombreux. Répondre à la précarité de la scène, qui connaît en ce moment une crise de fréquentation, est impératif. Sans parler de la hausse des coûts de production et de l’inflation des cachets artistiques.
Autre chantier : la transition environnementale de la filière qui va de pair avec la question de la circulation des artistes et le soutien à l’émergence au niveau local. Sans perdre de vue les enjeux de représentation d’une diversité encore sous-représentée.

Publié le 26 septembre 2024