Au festival Le Bon Air à Marseille, la Sacem a l’électro au cœur 

17-19 mai 2024

Depuis 2016, la Friche la Belle de Mai, au cœur de Marseille, vit en communion autour de concerts, performances artistiques et soirées festives. Une cinquantaine d’artistes et de collectifs sont là pour faire vivre les musiques électroniques avec l’objectif, aussi, de faire vivre les talents locaux. Un événement que soutient la Sacem, qui a à cœur de valoriser et accompagner les musiques électroniques et les talents qui les font.

45 000 mètres carrés de fête. Autant d'espaces pour vivre, s’animer et s’abandonner au rythme des nuits vivantes et brûlantes offertes par le festival Le Bon Air, en plein cœur de la Friche la Belle de Mai, à Marseille.
Du 17 au 19 mai, pour sa 9ème édition, des centaines de festivaliers se sont retrouvés autour de nombreux artistes, allant de Nina Kraviz à Irène Drésel. Trois artistes y étaient aussi en résidence, d’Helena Hauff (DJ et productrice originaire d’Hambourg), Sherelle (fer de lance de la UK bass) à Vanda Forte (aux mixes poétiques et enchanteurs), parmi les têtes d’affiche de l'événement qui va plus loin que de simples concerts. Chaque année, le festival Le Bon Air propose aussi des performances artistiques, une scène immersive, le tout en mettant l’accent sur les talents de Marseille. Le Bon Air propose également des rencontres entre professionnels du secteur pour échanger, partager, fédérer et structurer les acteurs de la filière des musiques actuelles autour de problématiques communes.

La Sacem fait vivre les musiques électroniques sur tout le territoire

C’est notamment pour tout ça que Le Bon Air est un événement que la Sacem soutient depuis ses débuts et sur lequel elle est présente : “nous sommes là pour répondre à toutes les questions des artistes et professionnels du secteur concernant la collecte des droits d’auteurs et ce que l’on peut leur proposer”, rappelle Frédéric Araneo, directeur territorial de la Sacem en Provence-Corse.

À travers des ateliers (l’un sur l'action culturelle de la Sacem, d’autres sur comment la Sacem collecte et reverse les droits d’auteur), des “speed-meetings” et des échanges entre professionnels et collaborateurs de la Sacem, l’objectif est de faire rayonner les musiques électroniques sur le territoire.
Car c’est un vivier de talents : les musiques électroniques pèsent 17 % des musiques actuelles et 35 % du chiffre d’affaires des clubs et discothèques. L’un de leurs outils indispensables s’appelle MusicStart, un service de protection d'œuvres 100 % digital. Avec lui, les créateurs peuvent inscrire leurs créations dans la blockchain au fur et à mesure de leur élaboration. Ainsi, tous les créateurs et créatrices peuvent se concentrer sur l’essentiel : la musique.

Et à la Friche la Belle de Mai, on s’est concentré sur les belles nuits marseillaises.

Publié le 06 juin 2024